Bientôt l’été, c’est le moment d’aller aux fraises

30 mai 2012

Gariguette, Charlotte ou Mara des bois… il existe plus de 600 variétés de fraises. Depuis quelques semaines déjà ce fruit rouge, plein de saveur et de bienfaits santé, a fait son retour sur les étals de nos maraichers. Fortes en goût, elles se dégustent nature. Inutile de sucrer (systématiquement) les fraises.

La fraise, un fruit rafraichissant

Quelle que soit sa variété, la fraise se compose de 90% d’eau. Elle est également peu chargée en glucides, de 6% à 9 % contre 10% à 14% pour la moyenne des fruits. Voilà donc un compagnon de choix pour les goûters des après-midi chauds.

Ses acides organiques naturels, responsables de la saveur acidulée du fruit, seront en revanche abondants… Autant que dans une orange. La fraise possède aussi 2% de fibres. Une teneur assez élevée pour un fruit.

Elle est enfin riche en vitamine C. Elle atteint en moyenne 60 mg aux 100 g. Autant dire qu’elle est capable de rivaliser avec les agrumes. Sans compter qu’une seule portion de 150 g – une dizaine de fraises – permet de couvrir l’apport quotidien conseillé en vitamine C.

Et les allergies ?

C’est vrai. Chez certains sujets sensibles, l’ingestion de fraises peut provoquer des manifestations allergiques, comme l’urticaire. Il s’agit là en fait, d’une hypersensibilité à l’histamine, une substance libérée après l’ingestion de certains aliments.

« Si l’allergie alimentaire avérée impose l’éviction totale de l’allergène, l’hypersensibilité à l’histamine peut en revanche s’améliorer en consommant l’aliment incriminé en faibles quantités » explique l’Agence pour la Recherche et l’Information en Fruits et Légumes frais (APRIFEL). « La fraise par ailleurs, semble mieux tolérée lorsqu’elle est débarrassée de ses akènes, c’est-à-dire les petits grains à la surface du fruit ». Autant dire qu’il faudra vous armer de patience avant d’en déguster… Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter un allergologue.

Avec l’été qui approche, puis-je donner des fraises à mon bébé ? La texture molle de la fraise permet en effet d’en donner aux jeunes enfants au moment de la diversification alimentaire. La libération d’histamine risque cependant de provoquer des réactions cutanées. Il est donc préférable d’introduire la fraise vers 6 ou 7 mois, pas avant. Tout comme il est préférable de commencer par des versions cuites du fruit, comme des compotes. Votre enfant découvrira sa saveur… sans aucun risque.

  • Source : APRIFEL, consultée le 24 mai 2012

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