BPCO : arrêter de fumer, c’est tout bon

28 septembre 2005

La broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO) est caractérisée par une obstruction des bronches et une destruction du tissu pulmonaire. Elle est irréversible, mais l’arrêt du tabac permet cependant de faire reculer la mortalité. C’est important !

La Revue Prescrire rapporte les résultats d’une vaste étude américaine centrée sur 6 000 fumeurs souffrant d’une BPCO modérée. Ces “gros” fumeurs -en moyenne 31 cigarettes par jour- ont été suivis pendant près de 15 ans.

Les deux tiers ont bénéficié d’une aide au sevrage tabagique. Parmi les résultats, retenons qu’au terme de ce travail, 22% avaient arrêté de fumer contre seulement 5% dans le groupe témoin. Quant aux fumeurs persistants, ils étaient encore respectivement 49% et 71%.

La mortalité, elle, a été inférieure dans le “groupe intervention” : 8,8 décès par an pour 1 000 patients, contre 10,4 sur 1 000 dans la cohorte “témoin”. “L’arrêt du tabac chez de gros consommateurs atteints d’une BPCO modérée est donc associé à une nette diminution de la mortalité 15 ans plus tard” concluent les auteurs. Un travail qui confirme les résultats d’une étude antérieure selon laquelle le fait d’arrêter de fumer permettait de stabiliser le handicap respiratoire des fumeurs souffrant d’une BPCO.

  • Source : La Revue Prescrire, septembre 2005, Tome 25, n°264

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