BPCO : ne confondez pas avec l’asthme…

25 mars 2003

Nous serions 2,5 millions en France, à souffrir de broncho-pneumopathie chronique obstructive. La désormais fameuse BPCO. C’est une affection méconnue mais très présente donc, principalement causée par le tabagisme.

La BPCO est trop souvent confondue avec l’asthme. Caractérisée par une obstruction croissante des bronches, elle entraîne une diminution progressive mais… irréversible du débit respiratoire. A terme, l’évolution se fait sous la forme d’une insuffisance respiratoire chronique obstructive. Et à ce stade, le malade doit être traité à domicile, par oxygénothérapie…

Dans l’hebdomadaire Impact Médecine, le Pr Dominique Valeyre de l’hôpital Avicenne à Bobigny, souligne que « devant l’ampleur du phénomène, l’ensemble du corps médical doit adopter de nouveaux réflexes. Chez tous les fumeurs de plus de quarante ans, quand surviennent des bronchites répétées ou une dyspnée (respiration difficile, n.d.l.r.), il faut savoir évoquer la BPCO ».

Le tabagisme est le principal facteur de risque de cette maladie mais, poursuit Dominique Valeyre « il semble exister des facteurs associés. Des aéro-contaminants, l’inhalation de poussières de métaux et de substances végétales pourraient aussi être en cause ». Une fois le diagnostic posé, le médecin proposera bien sûr une prise en charge. Mais aussi une sorte de contrat d’objectif. Le premier est bien sûr l’arrêt du tabac, bénéfique quel que soit le stade de la maladie. Le second, plus inattendu mais logique, réside dans une amélioration du niveau d’activité physique quotidienne.

  • Source : Impact Médecine, n°29

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