Bronchiolite : une étude confirme l’efficacité du Beyfortus pour prévenir des infections graves

02 mai 2025

Une méta-analyse publiée dans la revue The Lancet Child & Adolescent Health apporte des preuves solides de l'efficacité du nirsevimab (commercialisé sous le nom de Beyfortus) dans la prévention des formes graves d'infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons.

Le virus respiratoire syncitial (VRS) est responsable d’infections respiratoires chez les nouveau-nés et les nourrissons qui peuvent se transformer en bronchiolite. Laquelle peut, dans certains cas, entrainer des complications sévères.

Une étude d’envergure, analysant les données de 27 études menées durant la saison 2023-2024 dans cinq pays (France, Italie, Luxembourg, Espagne et États-Unis), démontre que le Beyfortus, un traitement préventif par anticorps monoclonal (une protéine conçue en laboratoire qui imite la capacité du système immunitaire à combattre les virus), réduit considérablement les risques d’hospitalisation liée au VRS.

Des résultats particulièrement encourageants

Les chiffres sont éloquents : le nirsevimab diminue de 83 % le risque d’hospitalisation due au VRS, de 81 % les admissions en soins intensifs et de 75 % les infections des voies respiratoires inférieures chez les enfants de moins d’un an. Son efficacité s’avère légèrement supérieure chez les nourrissons de plus de 3 mois (81 %) comparativement aux plus jeunes (76 %).

Les auteurs de l’étude soulignent que ces résultats confortent l’utilisation du nirsevimab comme intervention essentielle pour prévenir les formes graves de VRS chez les nourrissons. Ils précisent toutefois que les études incluses étaient observationnelles, ce qui pourrait introduire certains biais liés à des facteurs comme les conditions de santé sous-jacentes, le statut socio-économique ou les différences régionales d’accès aux soins.

A noter : le Beyfortus empêche le virus VRS d’infecter l’organisme en le neutralisant et protège les nouveau-nés et les nourrissons en quelques jours après l’injection. Une seule injection est nécessaire.

  • Source : https://info.thelancet.com/hubfs/Pressembargo/25TLChild0036.pdf

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dorothée Duchemin

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