Brucellose : un risque avec l’alimentation?
29 septembre 2014
©Phovoir
La brucellose touche de nombreuses espèces animales : bovins, porcs, ovins, caprins, équidés, camélidés et canidés. Ce que l’on sait moins, c’est que l’homme aussi peut être infecté. En cause, la consommation d’aliments provenant d’animaux malades.
La brucellose est une zoonose due à des bactéries du genre Brucella. Chez l’animal, elle se concentre dans les organes génitaux et se manifeste par des avortements spontanés ou par des échecs en matière de reproduction. D’une manière générale, les animaux guérissent spontanément.
La vaccination des animaux contre la brucellose est interdite en France car elle fausse le dépistage par sérodiagnostic. En cas de confirmation de brucellose, tous les animaux sensibles à la maladie dans un troupeau sont abattus.
Transmissible à l’homme
La maladie se transmet à l’homme, principalement par la consommation de lait cru et de produits dérivés issus d’animaux contaminés. Elle peut aussi être transmise par contact étroit (voie respiratoire ou conjonctivale) essentiellement dans le cadre professionnel. C’est pourquoi les vétérinaires, les éleveurs et les personnels des abattoirs peuvent être exposés. « Il n’y a pas de transmission interhumaine » précise l’Institut de Veille sanitaire (InVS).
Chez l’homme, la brucellose se manifeste par une fièvre intermittente, des céphalées, une sudation abondante, des frissons, une perte de poids et des douleurs généralisées. Si la maladie est avérée, un traitement antibiotique sera mis en place.