Bruits des villes : un effet néfaste avéré

17 décembre 2015

Pour ses 65 ans, Amplifon, entreprise italienne spécialisée dans l’appareillage auditif, vient de publier les résultats d’une étude sur les « maux du bruit », de plus en plus fréquents dans les grandes villes. Un travail qui vient confirmer le lien entre pollution sonore et effets néfastes sur la santé.

En ville, le bruit est partout. Entre la circulation routière ou les travaux publics, près d’un Français sur trois (27%) est exposé à une pollution sonore excessive. La grande ville la plus bruyante est Paris, devant Marseille puis Lyon et Toulouse. En Europe, la capitale française se classe 2e derrière Naples et devant Londres.

Encore des maux, toujours des maux…

L’étude fait clairement apparaître que « les personnes les plus exposées à la pollution sonore sont aussi plus sujettes à certains troubles physiques et psychologiques : irritabilité, nervosité, insomnie, problèmes de concentration, maux de tête… ». Un constat pas si nouveau. En 2000 déjà, lors du Congrès Internoise, plusieurs experts mondiaux alertaient sur le fait que « le bruit est – entre autre – responsable de 20% des internements psychiatriques et de 15% des journées de travail perdues en France ».

En ce qui concerne les conséquences sur l’audition, un niveau important de bruit augmente de 30% le risque de souffrir de troubles auditifs. « On constate que la qualité d’audition est plus faible dans les pays où les populations des grandes villes sont les plus exposées au bruit », expliquent les auteurs.

Dernier élément de ce travail, seuls 27% des habitants des grandes villes françaises se disent « bien informés » sur les risques liés au bruit. « Dans un contexte d’accroissement des nuisances sonores, la sensibilisation apparaît pourtant comme cruciale », conclut Amplifon.

  • Source : Amplifon, 10 décembre 2015

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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