











L’épuisement professionnel affecterait plus gravement l’homme que la femme. C’est la conclusion d’une nouvelle étude israélienne sur le burn-out, une dépression liée à la surcharge de travail pouvant entraîner des complications cardiovasculaires.
Le Pr Sharon Toker et son équipe de l’Université de Tel Aviv, ont suivi près de 1 600 salariés dont 633 femmes. Tous étaient “en bonne santé apparente“. L’objectif, calculer et comparer leur niveau sanguin en deux marqueurs cardiovasculaires désormais bien connus : la protéine C réactive (PCR) et le fibrinogène. L’un et l’autre sont augmentés en cas d’inflammation, et emportent à terme un pronostic cardiovasculaire.
Les auteurs ont ainsi découvert un lien entre le syndrome du burn out et l’augmentation de ces marqueurs dans le sang. “Nous avons constaté que les employées dépressives avaient 1,6 fois plus de risque d’avoir un taux de PCR plus élevé que leurs collègues ne souffrant pas de ce syndrome“, précise Sharon Toker. Et chez les hommes, ce même risque était multiplié par… 3,15 ! Ce qui à ses yeux, “confirme que l’état psychologique d’un individu agit sur son risque de maladie cardiovasculaire“.
Source : American Psychological Association, 16 octobre 2005
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