BZP : un stimulant classé comme stupéfiant

La ministre en charge de la Santé vient de classer la BZP (1-benzylpipérazine) comme stupéfiant en raison de sa toxicité, de son potentiel d’abus et de dépendance. Une décision qui fait suite à une proposition de l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé.

« La BZP est un stimulant du système nerveux central dont les effets sont semblables, mais moins puissants que ceux des amphétamines », précise la Direction générale de la Santé (DGS). Utilisée à des fins récréatives, elle est notamment accessible sur Internet où elle est présentée comme un euphorisant et « une alternative légale à l’ecstasy ».

Si le dérivé -pipérazine- de la BZP est utilisé depuis de nombreuses années comme vermifuge pour les animaux, il ne fait l’objet d’aucun usage thérapeutique chez l’Homme. Euphorie, agitation, insomnie, vomissements, douleurs abdominales, troubles cardiaques, hypertension artérielle, confusion… Sa consommation dans un cadre festif est donc loin d’être anodine.

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  Source : Direction générale de la Santé, 20 mai 2008