











Vous êtes-vous déjà gratté furieusement après un bain dans un lac ou un plan d’eau douce ? Si c’est le cas, vous avez probablement été victime de cette ” puce du canard ” qui donne…la danse de Saint-Guy à ses victimes.
En fait, ce n’est pas à proprement parler une puce qui est responsable des rougeurs et démangeaisons dont se plaignent beaucoup de baigneurs pendant la période estivale. Elles sont provoquées par la larve d’un minuscule mollusque d’eau douce portant le nom mélodieux de trichobilharzia ocellata, ou t. ocellata.
Cette larve s’apparente à un ver plat. Au cours de son cycle normal elle infeste les canards, foulques et autres cygnes qui parent nos plans d’eau. Seulement il arrive parfois qu’elle se trompe de cible et tente de pénétrer la peau humaine. Dans ce cas et comme celle-ci est trop épaisse, la larve meurt en chemin, occasionnant les désagréments que nous venons d’évoquer.
Il n’y a ni parade – hormis celle qui consiste à ne pas se baigner… – ni véritable remède. Il est surtout recommandé de prendre des douches froides et d’appliquer des cosmétiques apaisants, le recours au médecin ne devenant nécessaire que si les symptômes se prolongent plusieurs jours. Consolez-vous en pensant que la rencontre de t. ocellata est dénuée de risque. Il n’en va pas de même avec ses cousines africaines. Sans doute plus robustes, elles pénètrent l’organisme humain pour s’enkyster dans la paroi de la vessie. Elles entraînent alors une maladie redoutable, la bilharziose.
Source : Crédit photo - www.ville-feignies.fr
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