











Le Dr Stacey Kenfield et son équipe de la Harvard School of Public Health à Boston, ont mesuré l’impact de l’activité physique auprès de 2 700 hommes souffrant d’un cancer de la prostate. Leur étude s’est étalée sur près de 18 ans.
D’une manière générale et sans surprise, « nous avons observé des bénéfices sur la santé générale à des degrés de pratique très accessibles », souligne l’auteur. C’est pourquoi, elle incite les patients à marcher, pédaler ou courir, ne serait-ce que 15 minutes chaque jour. « Même le jardinage fait du bien », ajoute-t-elle.
Il semble toutefois que les bénéfices les plus significatifs en termes de mortalité, soient observés à partir de 3 heures de pratique par semaine. Le risque de décès prématuré en effet, a été diminué de 61% parmi les patients qui pratiquaient « énergiquement » plus de 3 heures par semaine, comparés à ceux qui ne dépassaient pas une heure hebdomadaire.
Rappelons qu’avec 70 000 nouveaux cas par an France, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Comme le précise la Haute Autorité de Santé dans un « guide patient » consacré à cette affection, « il est exceptionnel avant 50 ans. L’âge moyen du diagnostic est de 70 ans ».
Source : Journal of Clinical Oncology, 5 janvier 2011 – HAS, La prise en charge du cancer de la prostate, juin 2010
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