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Raccourcir le délai du diagnostic et améliorer l’accès aux traitements. Tels sont les objectifs que l’OMS a fixé à ses Etats membres dans la lutte contre le cancer. A l’occasion de la Journée mondiale dédiée ce 4 février, le point sur les différentes orientations présentées par l’agence onusienne.
Au total, 8,8 millions de décès par cancer sont enregistrés chaque année dans le monde, pour majorité dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « l’un des problèmes tient au fait que le diagnostic intervient souvent trop tard. Même dans les pays où les systèmes et services de santé sont optimums, bon nombre de cas sont diagnostiqués à un stade avancé, où il est plus difficile de les guérir ».
Un traitement plus rapide
« Le diagnostic tardif du cancer et l’inaptitude à proposer un traitement condamnent beaucoup de personnes à souffrir inutilement et à mourir prématurément », dit le Dr Etienne Krug, Directeur du Département Prise en charge des maladies non transmissibles, handicap, prévention de la violence et du traumatisme, de l’OMS. « En prenant les mesures nécessaires pour mettre en œuvre les nouvelles orientations de l’OMS, les planificateurs des soins de santé peuvent améliorer le diagnostic précoce du cancer et garantir un traitement rapide. » Notamment pour les tumeurs affectant le sein, le col de l’utérus et le colon.
Soulager à tout prix la douleur
D’après le nouveau Guide de l’OMS pour le diagnostic précoce du cancer, tous les pays peuvent prendre des mesures pour y parvenir. Les trois étapes du diagnostic précoce sont les suivantes :
Source : OMS, 3 février 2017
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon
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