











Crainte des effets secondaires, incapacité à supporter le financement de ces vaccinations – onéreuses, dans les pays développés – le tout généralement lié à un manque d’information… Nombreuses sont les mères qui préfèrent renoncer à faire vacciner leurs filles.
Les deux tiers des mères issues de populations migrantes aux Etats-unis, ont bien entendu parler du vaccin anti-HPV. Malheureusement, c’est souvent là toute l’étendue de leurs connaissances… Résultat : seule une sur trois se sent suffisamment informée pour prendre une décision. Plus alarmant, elles ne seraient que 15% dans ce cas parmi les Coréennes et les Chinoises. En revanche, plus d’une afro-américaine sur deux considère maîtriser le sujet… Elles ne sont pourtant que 30% à savoir où se rendre pour la vaccination. L’origine ethnique semble donc jouer un rôle prépondérant.
Comme en contre-point, le Fonds mondial pour les vaccins – le GAVI – envisage de financer la vaccination anti-HPV dans les pays défavorisés, « Il faudra vacciner en priorité les préadolescentes n’ayant jamais eu de rapports sexuels », recommande le Dr Gary M Clifford du CIRC (Centre international de Recherche contre le Cancer de l’OMS, à Lyon). « Nous pourrons ainsi les protéger le plus longtemps possible pendant les premières années de leur vie sexuelle ».
Source : American Association for Cancer Research ; Frontiers in Cancer Prevention Research Conference, Houston (Texas), 6-9 décembre 2009 ; The Lancet, 2 décembre 2009.
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