Cancer du col: vers un dépistage simplifié?

Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins, aux Etats-Unis, viennent de débuter les essais d’une nouvelle technique de dépistage du cancer du col de l’utérus. Ce travail sera réalisé en collaboration avec l’Institut mexicain de Sécurité Sociale. Il évaluera auprès de 7.500 Mexicaines la fiabilité d’un auto-prélèvement destiné à détecter la présence du Papillomavirus (ou virus HPV), «responsable de plus de 95% des cas de cancers du col », indiquent les responsables de l’étude. La précision de ce nouveau test sera ensuite comparée à celle du classique frottis vaginal, systématiquement effectué à titre de contrôle. Cette recherche permettra de déterminer le rapport coût-efficacité des deux techniques et l’impact de la nouvelle méthode en terme d’accessibilité au dépistage. Car bien des femmes n’ont pas recours au frottis vaginal – recommandé à intervalles de 3 ans – alors que le traitement des lésions précancéreuses permet d’obtenir une guérison dans pratiquement 100 % des cas. Alors qu’en France le cancer de l’utérus entraîne 2.000 morts chaque année, 40 % des femmes n’ont jamais eu un frottis de leur vie. 40 % des femmes n’ont jamais eu un frottis de leur vie.

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  Source : BMJ 1998;317. 26/09/98