











Avec 11 637 morts en 2000 et un nombre de nouveaux cas en hausse de plus de 60% en 20 ans, le cancer du sein est en France, la première cause de décès par cancer chez les femmes. La seule solution pour inverser cette tendance, c’est le diagnostic précoce.
Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du ministère de la Santé, le cancer du sein reste un problème “majeur” de santé publique. En France en effet, le taux brut de mortalité s’établit à 38,5 pour 100 000 contre 19,7 pour 100 000 au niveau mondial ! Une “performance” peu glorieuse…
Depuis 1980 le nombre de nouveaux cas a pratiquement doublé. Il est ainsi passé de 21 211 en 1980 à… 41 845 en 2000. Malgré cette augmentation considérable, le taux de mortalité lui, est resté pratiquement stable, avec un taux moyen d’évolution de 0,42%. Et cela principalement, grâce au diagnostic précoce de la maladie.
Selon les rédacteurs du BEH, “le seul moyen de combattre le cancer du sein, en dehors des avancées thérapeutiques, est de faire un diagnostic précoce pour améliorer le pronostic. Car la survie est associée au stade de la tumeur au moment du diagnostic“.
Justement, dans le cadre du Plan Cancer, le programme de dépistage co-organisé par la Ligue contre le cancer et la Caisse nationale d’assurance-maladie a débuté le 1er janvier 2004. Baptisé Rendez-vous santé +, il doit permettre à toutes les femmes de 50 à 74 ans, soit près de huit millions de Françaises, de bénéficier gratuitement tous les deux ans d’une mammographie. Une action qui selon le Centre international de Recherche sur le Cancer de l’OMS à Lyon, permet réellement de réduire la mortalité.
Source : Bulletin épidémiologique hebdomadaire, N°44/2004 - 26 octobre 2004
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