











Une nouvelle application vient d’être trouvée à des marqueurs biochimiques déjà connus, mais qui permettraient de déterminer la probabilité de récidive d’un cancer du sein. A l’université de Chicago, une équipe dirigée par le Pr Ruth Heimann aurait ainsi mis le doigt sur un moyen intéressant, permettant d’éviter à certaines patientes un recours inutile à la chimiothérapie.
C’est le cas pour celles qui se sont fait retirer une tumeur et qui, simplement par précaution, sont soumises à une chimiothérapie. Par précaution car, souligne Ruth Heimann, « le fait de retirer une tumeur suffit à assurer un espoir de guérison de l’ordre de 70% à 80% ».
Heimann a identifié trois marqueurs biochimiques susceptibles d’évaluer le risque de métastases. Parmi ces derniers, le fameux gène P53, surnommé le « suppresseur de tumeurs ». D’après elle, « le fait de mieux déterminer ces risques devrait nous permettre de mieux adapter les traitements. Et surtout de poursuivre la chimiothérapie, seulement et exclusivement chez les patientes qui en ont besoin ».
Source : 3ème Conférence européenne sur le Cancer du Sein, Barcelone, 20 mars 2002
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