











E3N est une enquête lancée en 1990, et à laquelle participent près de 100 000 femmes qui étaient alors âgées de 40 à 65 ans. Au cours de leur travail, Françoise Clavel-Chapelon et ses collaborateurs de l’Institut de Gustave Roussy (Villejuif) ont voulu savoir si les taux de vitamine D et de calcium étaient ou non, associés au risque de cancer du sein.
« Les niveaux de calcium ne semblent pas liés au cancer du sein », explique l’auteur. « En revanche, s’agissant de la vitamine D, nos résultats sont en faveur d’une association entre taux sériques élevés et diminution du risque de cancer du sein ».
Ce travail confirme également que « très peu de femmes (ont) un taux sanguin de vitamine D conforme à la norme ». Les trois-quarts n’atteignant pas la valeur-référence de 30ng/ml. Comment faire pour y parvenir ? Les auteurs rappellent « que douze minutes d’exposition au soleil sur 50% de la surface de la peau, un jour de grand beau temps, équivalent à la prise de 3000 UI de vitamine D ». Largement de quoi satisfaire les besoins quotidiens.
« Cependant, outre les risques pour la peau, une telle exposition ne semble pas adaptée aux femmes vivant en France, qui ne produisent que peu voire pas du tout de vitamine D durant l’hiver », poursuit Françoise Clavel-Chapelon. La solution selon elle, prendrait alors la forme d’une complémentation, à envisager bien sûr au cas par cas avec son médecin. Et pas de question de compter sur l’alimentation… à moins de consommer plus de 20 œufs par jour !
Source : Communiqué conjoint IGR/INSERM/Université Paris Sud 11/ E3N, 8 septembre 2010 – Cancer, Epidemiology, Biomarkers & Prevention, 8 septembre 2010
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