











Les fonds publics alloués à la recherche contre le cancer seraient sept fois plus abondants aux Etats-Unis que dans l’Union européenne. C’est la conclusion d’une enquête européenne publiée dans la revue PloS Medicine. Un vrai pavé dans la mare.
Le Président Jacques Chirac cependant, pourra en tirer une (amère) satisfaction. Sans que l’on puisse être certain que ce soit un effet direct du Plan national Cancer lancé en grandes pompes il y a 4 ans, notre pays figure au 3ème rang des “investisseurs” dans ce domaine. Immédiatement derrière la Grande-Bretagne et l’Allemagne, et loin devant le 4ème qui n’est autre que… la Commission européenne.
En fait, la politique européenne de recherche contre le cancer paraît souffrir cruellement de la comparaison avec celle de l’oncle Sam. “Paraît” seulement, car l’étude en question comporte des biais surprenants. Et notamment l’inclusion dans la notion “d’Europe”, de pays comme la Bulgarie, l’Islande, Israël, la Roumanie, la Slovénie et la Turquie. Il n’en reste pas moins comme l’affirment les auteurs que “l’investissement public contre le cancer est crucial. C’est essentiel pour mettre en place des politiques de prévention, pour trouver de nouveaux traitements et pour améliorer la qualité de vie des patients“. Un raisonnement parfaitement logique, que les responsables de l’Union européenne – la vraie – gagneraient à inscrire dans leurs priorités de pensée.
Source : PloS Medicine, 17 juillet 2006
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