Cancer : une journée pour les enfants à Roland-Garros
24 mai 2013
Amélie Mauresmo pose avec de jeunes patients de l’Institut Curie. ©Pedro Lombardi/Institut Curie
Offrir aux enfants atteints d’un cancer une journée inoubliable sur les courts de Roland-Garros. C’est l’objectif d’une opération coordonnée par l’Institut Curie, à Paris. Environ 20 jeunes patients sont ainsi conviés par Amélie Mauresmo, capitaine de l’équipe de France féminine de tennis, à participer à cet événement ce samedi 25 mai, veille du coup d’envoi du tournoi du Grand Chelem.
La journée des Enfants de Roland-Garros est un événement caritatif organisé chaque année à la veille des Internationaux de France de tennis. Elle est l’occasion pour les jeunes patients de l’Institut Curie d’assister à des exhibitions confrontant les plus grands noms du tennis mondial.
Pris en charge dans le département d’oncologie pédiatrique, adolescents et jeunes adultes du centre de lutte contre le cancer parisien, les patients assisteront à ces échanges d’exception depuis la tribune présidentielle. Accompagnés de leurs parents et de soignants, ils profiteront également de diverses animations, parmi lesquelles des concerts, un goûter et une rencontre exclusive avec Amélie Mauresmo et Jean Gachassin, président de la Fédération française de Tennis.
Le sport contre le cancer
Comme chaque année, cette journée marque également le coup d’envoi de la Semaine du Sport à l’Hôpital organisée du 27 au 31 mai par l’association Premiers de Cordée à l’Institut Curie. Ces 5 jours sont aussi l’occasion pour les enfants et adolescents hospitalisés de tester des nouvelles pratiques sportives : outre le tennis bien-sûr, l’escrime, le football, le handball, la gymnastique ou le rugby sont au programme des festivités..
Chaque année, en France, entre 1 500 et 2 000 cas de cancers sont recensés. Ces maladies constituent la deuxième cause de mortalité chez les moins de 15 ans, derrière les accidents de la route.. Différents de ceux de l’adulte, les cancers pédiatriques sont à 30% des leucémies, à 22% des tumeurs du système nerveux central et à 12% des lymphomes. La bonne nouvelle, c’est que leur taux de guérison atteint quasiment 80%.
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : David Picot