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Un prototype de cet appareil portable susceptible de détecter la présence d’un cancer de la gorge par le souffle. ©Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne
A l’avenir, le cancer de la gorge sera-t-il détectable à l’issue d’une simple expiration dans un appareil portable ? Une équipe suisse travaille à la mise en place d’un dispositif qui permettrait le diagnostic précoce des tumeurs des voies aéro-digestives supérieures (VADS).
Chaque année en France, 13 000 patients sont frappés par ces cancers qui touchent les amygdales, la gorge, la bouche, les lèvres, le pharynx et encore le larynx. Et 4 700 en meurent. Ces affections se situent au 5e rang des cancers les plus fréquents derrière les tumeurs de la prostate, du poumon, du sein, et du colon/rectum.
Alors que le dépistage est souvent trop tardif, des médecins suisses ont élaboré un dispositif susceptible de détecter ces tumeurs à partir de l’haleine. Au cours de son doctorat, Frédéric Loizeau (Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne) a développé des micro-capteurs qui permettent de différencier l’haleine de patient sain de celle d’un malade. Il s’agit d’une sorte de nez électronique très pointu, capable donc de repérer la signature métabolique des cellules cancéreuses.
Les scientifiques ont d’ores et déjà testé leur dispositif auprès de malades du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), à Lausanne. « Ce travail n’a porté que sur quelques patients », nous a confié Frédéric Loizeau. « Les résultats sont encourageants mais préliminaires. L’étude se poursuit en ce moment et plusieurs dizaines de patients y sont inclus ». Sa publication est particulièrement attendue. D’autant plus qu’un centre de recherche japonais a déjà imaginé que les capteurs soient connectés à des téléphones portables.
Source : Interview Frédéric Loizeau, 16 avril 2015 - Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne, site consulté le 16 avril 2015
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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