











Selon des chercheurs danois , le risque de cancer de l’sophage ou de la gorge nest pas accru par la consommation modérée de vin. En revanche, il le serait de manière considérable si les boissons concernées sont de la bière ou des alcools forts. Dans la région de Copenhague, près de 15.000 hommes et 13.000 femmes ont été suivis sur une durée moyenne de 13,5 années. Au cours de cette période, 156 dentre eux ont été victimes dun cancer des voies digestives supérieures.
Par rapport à des non-buveurs considérés comme représentant un risque de niveau risque 1, ceux qui consommaient chaque semaine de 7 à 21 bières ou doses dalcools forts ont eu un risque de niveau 3. Pour une ration hebdomadaire identique en termes dapport alcoolique, les consommateurs dont la ration était composée dau moins 1/3 de vin ont eu un niveau de risque de 0,5. La même divergence de résultats a été constatée chez les plus gros buveurs. Ces derniers ont eu un risque relatif de 5,2 pour ceux qui buvaient de la bière et de lalcool fort, contre 1,7 pour les buveurs de vin. Pour le Dr Gronbaek, responsable de ce travail, ces résultats sont confortés par de récentes études expérimentales. Celles-ci démontrent que le resveratrol, un des composants anticancérigènes du vin, inhibe lapparition le développement et lextension des tumeurs. Le vin inhibe lapparition, le développement et lextension des tumeurs.
Source : BMJ 1998;317. 26/09/98
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