Cancers : l’enquête qui rassure

20 avril 2006

L’accès à l’assurance pour les personnes traitées pour un cancer est souvent problématique. Les “surprimes pour risques aggravés” sont-elles toujours justifiées ? Une équipe de l’INSERM a voulu en avoir le coeur net…

Des chercheurs se sont donc penchés sur l’espérance de vie à long terme des patients. Leurs données ont été rassemblées dans une expertise de près de 300 pages. Une véritable mine d’informations, par exemple pour les associations de patients.

A partir notamment de l’étude internationale Eurocare, les auteurs ont calculé pour chaque type de cancer, le risque de surmortalité et son évolution dans le temps. De 1 an à 12 ans après le diagnostic ! Il en ressort notamment que par rapport à une personne qui n’a pas eu de cancer, le risque de décès dans l’année, des suites d’un cancer diagnostiqué 10 ans auparavant, est augmenté de 2,2%. “Seulement” serait-on tenté d’ajouter…. Cette surmortalité s’élève à 6,6% dans le cas d’un cancer de la prostate, ou 1,1% si la maladie a frappé le col de l’utérus.

L’espérance de vie varie bien sûr en fonction de l’âge et du sexe du patient, mais aussi de la localisation de la tumeur. Pour tout savoir, procurez-vous cette expertise intitulée Cancers, pronostics à long terme, aux éditions INSERM 2005, 293 pages, 35 euros. Vous pouvez aussi la consulter sur Internet à l’adresse http://ist.inserm.fr/basisrapports/cancer-pronostic.html

  • Source : INSERM, 19 avril 2006

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