











Les ERI sont nés d’une « demande forte des patients : disposer d’un lieu, au sein de l’hôpital, pour l’écoute et une information délivrée par un non-soignant », rappelle l’IGR. « Le patient y trouve les moyens de prendre une part plus active dans la gestion de sa maladie. Cet espace lui permet d’accomplir la transition entre le monde du soin et la vie quotidienne », explique Giulietta Poillertat, déléguée de la mission actions pour les malades de la Ligue contre le Cancer. Cette association est à l’origine du premier ERI, fondé en mars 2001 dans le cadre d’un partenariat avec le laboratoire Sanofi et l’IGR.
Les patients et leurs proches y sont accueillis sans rendez-vous, par un professionnel non-soignant. Celui-ci est par ailleurs titulaire d’un Diplôme d’études supérieures d’Université (DESU) en Information, médiation et accompagnement en santé. « Si la demande d’information est généralement le motif initial de la visite, le besoin d’écoute est également très important », note l’IGR. En toute confidentialité, chacun peut trouver là une oreille attentive et des informations sur la maladie, ses traitements, leurs effets secondaires… et naturellement toutes sortes de conseils.
Depuis 2006, un second ERI a été ouvert au sein de l’IGR, spécialement dédié au service de pédiatrie. Le succès de ces espaces consacrés aux malades du cancer a inspiré la création de lieux similaires pour d’autres pathologies, dans la région parisienne. Ils ont été baptisés Maisons d’Information Santé (MIS).
ERI ou MIS, ces lieux neutres situés hors du parcours de soin, « jouent un rôle dans la remontée de la parole des patients pour un ajustement des pratiques des professionnels de santé », conclut l’IGR.
Aller plus loin :
– Consultez la liste des ERI ;
– Consultez la liste des MIS.
Source : Institut Gustave Roussy, La ligue contre le cancer, Sanofi France, 8 février 2012
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