











Le Programme de Surveillance Air et Santé coordonné par l’InVS, rend publiques les conclusions de son analyse des conséquences sanitaires de la pollution dans 9 villes françaises, pendant la canicule de l’été 2003. Résultat, une véritable hécatombe.
Entre le 3 et le 17 août 2003, la pollution à l’ozone a directement tué… 379 personnes supplémentaires à Bordeaux, le Havre, Lille, Lyon Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse. Les auteurs précisent toutefois qu’il ” existe une hétérogénéité importante ” entre ces villes.
A Strasbourg et Toulouse par exemple, l’ozone a “joué un rôle majeur” dans la mort de 75% des personnes. Alors qu’à Lyon, c’est surtout la forte température qui a tué : 97,4% des décès y ont en effet été attribués à l’excès de chaleur. “Ces résultats confirment l’importance non négligeable des effets de la pollution atmosphérique photo-chimique rencontrée en milieu urbain en termes de santé publique“.
Source : Institut de Veille Sanitaire, 5 juillet 2006
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