Cérémonies, rituels : leur importance face à la mort

07 octobre 2022

Lorsqu’on perd un proche, la douleur est souvent immense, à tel point qu’elle peut sembler insurmontable. Le travail de deuil permet ensuite – dans la plupart des cas – de vivre avec l’absence de l’être cher. Or ce processus commence bien souvent avec l’enterrement ou la crémation, qui doit s’organiser selon un rituel, une cérémonie. Voici pourquoi.

La mort d’un être cher peut produire une énorme détresse. Être entouré et soutenu par ses proches, se faire éventuellement aider par un psychologue permettent d’entamer un processus de deuil. Mais il ne faut pas négliger aussi l’importance du déroulement de l’enterrement, avec tout son cérémonial et ses étapes rituelles. Et ce, quelle que soit l’héritage culturel ou religieux.

En effet, si chaque religion possède ses propres rites funéraires, tous symbolisent en réalité le passage de la vie à la mort grâce à un ensemble d’actes, de gestes et de paroles codifiés. En l’absence de croyance religieuse, d’autres codes, comme ceux liés à un pays, une culture, une région, peuvent être choisis. L’importance étant finalement d’avoir un rituel à suivre.

Amorcer le deuil

 « Les cérémonies d’adieux sont essentielles puisqu’elles nous permettent d’amorcer notre deuil », peut-on lire sur le site de Charron et fils, une entreprise funéraire québécoise. « À l’annonce du décès, il est difficile de réaliser qu’il ne sera plus possible de partager des moments avec une personne qui faisait pourtant partie de notre quotidien ». Parvenir à accepter qu’on ait perdu une personne importante nécessite un processus qui dure généralement de longs mois voire des années. « Le premier pas dans ce long cheminement commence souvent avec les rites funéraires qui nous invitent à nous arrêter un instant ».

« Les funérailles laissent place également à un précieux moment de recueillement en communauté. Parents et amis se réconfortent devant cette réalité imposée. Dans l’ambiance de solidarité ainsi créée, le chagrin paraît un peu plus supportable. »

  • Source : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

  • Ecrit par : www.charronetfils.com

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