











Le PBSA, principe actif essentiel de nombreux produits utilisés comme «écrans solaires », provoque des anomalies de lADN in vitro, cest-à-dire en laboratoire. Si cette propriété venait à être confirmée in vivo, par exemple lors de sa mise en contact avec des cellules cutanées en culture, cela pourrait signifier que cette substance est capable de détruire ces dernières ou, au moins, de leur imprimer des changements susceptibles de provoquer un cancer de la peau. Cest la conclusion à laquelle est parvenu le Pr. Jeremy H. Davies, biochimiste à Belfast (Irlande du Nord). Il a pu démontrer que le PBSA sattaque à la guanine, lune des quatre substances de base constituant lacide désoxyribonucléique (ADN).
Ce phénomène observé en laboratoire ne la pas été chez lhomme et le Pr. Davies souligne que «les avantages liés à lutilisation des écrans solaires outrepassent largement leurs dangers potentiels à court ou long terme ». Il suggère toutefois que le PBSA soit éventuellement remplacé par un filtre anti-UV dont il serait prouvé quil ne provoque pas daltérations de lADN
Source : Chemical Research in Toxicology, 18 janvier 1999.
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.