Certains écrans solaires seraient potentiellement dangereux

07 janvier 1999

Le PBSA, principe actif essentiel de nombreux produits utilisés comme «écrans solaires », provoque des anomalies de l’ADN in vitro, c’est-à-dire en laboratoire. Si cette propriété venait à être confirmée in vivo, par exemple lors de sa mise en contact avec des cellules cutanées en culture, cela pourrait signifier que cette substance est capable de détruire ces dernières ou, au moins, de leur imprimer des changements susceptibles de provoquer un cancer de la peau. C’est la conclusion à laquelle est parvenu le Pr. Jeremy H. Davies, biochimiste à Belfast (Irlande du Nord). Il a pu démontrer que le PBSA s’attaque à la guanine, l’une des quatre substances de base constituant l’acide désoxyribonucléique (ADN).

Ce phénomène observé en laboratoire ne l’a pas été chez l’homme et le Pr. Davies souligne que «les avantages liés à l’utilisation des écrans solaires outrepassent largement leurs dangers potentiels à court ou long terme ». Il suggère toutefois que le PBSA soit éventuellement remplacé par un filtre anti-UV dont il serait prouvé qu’il ne provoque pas d’altérations de l’ADN…

  • Source : Chemical Research in Toxicology, 18 janvier 1999.

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