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Accueil » Famille » Contraceptions » Certains stérilets augmenteraient le risque de dépression
© Miroslav Milda/shutterstock.com
Développer des symptômes dépressifs, souffrir de troubles du sommeil après la pose d’un dispositif intra utérin (DIU) hormonal. De nombreuses femmes ont connu ces effets indésirables bien documentés des stérilets contenant du lévonorgestrel. Selon les travaux récents du GIS Epi-Phare, opter pour des DIU moins chargés en hormones réduirait le risque d’utilisation d’antidépresseurs.
L’étude épidémiologique menée sur les données de remboursement de l’Assurance-Maladie porte sur « des filles et des femmes âgées de 13 à 40 ans, sans utilisation préalable d’un DIU hormonal et sans utilisation antérieure de psychotropes, qui ont reçu un DIU de 52 mg en 2019 et un groupe témoin qui a reçu un DIU de 19,5 mg ».
Résultat, « une augmentation faible mais significative du risque d’utilisation d’antidépresseurs dans les 2 ans après la pose d’un DIU contenant 52 mg de lévonorgestrel par rapport à un DIU moins dosé », notent les auteurs. La hausse du risque était précisément de 4% dans le groupe 52 mg contre 3,6% dans le groupe 19,5 mg.
Cette différence est « faible, mais significative », estiment les auteurs. Par conséquent « ce résultat est important à prendre en compte à l’échelle populationnelle et nécessite des études complémentaires ». D’autant que l’existence de stérilets moins dosés offre une alternative aux dispositifs plus chargés en hormones. En France, il s’agit de Kyleena et de Jaydess, qui contiennent respectivement 19,5mg et 13,5mg de lévonorgestrel, contrairement à Mirena et Donasert qui en contiennent 52mg.
L’ANSM rappelle qu’« un examen médical de contrôle doit être réalisé 4 à 6 semaines après la pose, puis une fois par an, ou plus fréquemment si nécessaire ». Sans oublier que pour permettre un meilleur suivi, une « carte patiente remise au moment de la pose permet de noter la date d’insertion et la date limite de retrait du DIU ».
Enfin, « en cas de changements d’humeur et de survenue de symptômes dépressifs, y compris en début de traitement, il est conseillé aux femmes de contacter leur médecin », conclut l’agence.
Source : GIS Epi-Phare - JAMA - ANSM
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche
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