Champs électromagnétiques : une nouvelle étude, encore des questions
18 octobre 2007
Le groupe de travail international BioInitiative a publié le 31 août dernier et dans une indifférence quasi-générale, une mise en garde contre les dangers d’une exposition aux champs électromagnétiques. Il s’agit en fait, d’un vieux serpent de mer.
Le BioInitiative Working Group rassemble des scientifiques et des experts en santé publique. Américains, Autrichiens, Chinois, Danois et Suédois ont passé en revue plus de 2 000 études et publications portant sur les ondes électromagnétiques des téléphones portables et antennes-relais.
Leur conclusion est sans appel. « Les expositions à long terme peuvent avoir de sérieux effets sur la santé » affirment-ils dans leur rapport. Leucémie infantile, tumeurs cérébrales, maladie d’Alzheimer… Les ondes électromagnétiques seraient particulièrement nocives. « La pollution électromagnétique est (même) l’exposition la plus envahissante à laquelle les êtres humains sont soumis dans les pays occidentaux » concluent les experts. « Notre société ne peut plus se payer le luxe d’attendre avant d’agir ».
Une mise en garde bien loin du discours rassurant de l’Organisation mondiale de la Santé ! « Les données actuelles ne confirment en aucun cas l’existence d’effets sanitaires résultant d’une exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité. Toutefois, notre connaissance des effets biologiques de ces champs comporte encore certaines lacunes et la recherche doit se poursuivre pour les combler. » En clair, il est urgent d’attendre…
Dans le doute et par principe de précaution, soyez tout de même vigilant avec l’usage de votre portable. Ne restez pas plus d’une dizaine de minutes au téléphone et surtout, utilisez au maximum votre oreillette. Le but étant d’éloigner le combiné de votre tête. Enfin, évitez d’équiper votre enfant de moins de 10 ans. Des soupçons pèsent sur les risques de sur-irradiation, du fait que leur boîte crânienne et leur système nerveux ne sont pas encore complètement formés.
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Source : BioInitiative.org, 31 août 2007, Cap21, OMS, 17 octobre 2007