Chat obèse au régime : va-t-il vous en vouloir ?
22 février 2016
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Votre chat est devenu gros ? Obèse même ? Il est loin d’être le seul. Les matous domestiques, souvent trop sédentaires, sont de plus trop nourris par leurs maîtres. Lesquels pensent que la seule façon de gagner l’affection de leur animal de compagnie est de le gaver de sucreries. Une étude récente devrait rassurer les propriétaires de félins : un régime ne vous éloignera pas de votre chat. Bien au contraire !
De nombreux facteurs expliquent pourquoi de plus en plus de chats domestiques sont obèses. Parmi eux, le comportement de leurs maîtres a un réel impact. Certains leur mettent de la nourriture à disposition en permanence. Or les chats ne sont pas capables de s’auto-réguler. Résultat, ils mangent sans cesse.
D’autres encore se sentent obligés de nourrir leur chat très souvent, ou de leur donner des sucreries. D’autant que les chats apprennent ainsi que leur comportement affectueux leur apportera leurs aliments préférés. C’est donc un cercle vicieux qui mène souvent à l’obésité féline.
La diète ne rend pas les chats ronchons
Comme chez l’être humain, pour lutter contre l’obésité, il faut se mettre au régime. Et faire de l’exercice physique régulièrement. Mais de nombreux maîtres s’inquiètent que la diète ne rende leur chat bougon, voire qu’il les déteste. Si si !
Pourtant, une étude publiée dans The Journal of Veterinary Behavior devrait les rassurer. Après un régime de 8 semaines chez 48 chats obèses, aucun n’a montré de comportement agressif envers ses maîtres. Tout au plus ont-ils réclamé davantage à manger. Quoi de plus normal après tout ?
Mieux encore, après ce régime imposé, les chats amincis se sont montré bien plus câlins qu’avant. De plus, la diète s’est révélée efficace chez trois quart des matous. Peut-être qu’avec cette perspective, les propriétaires de chats domestiques auront davantage envie de faire ce qui est bon pour la santé de leur animal. C’est-à-dire ne pas trop les nourrir et veiller à leur activité physique.
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Source : New York Times, 17 février 2016 - The Journal of Veterinary Behavior, février 2016
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Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet