











C’est notamment le cas du Dr Michel Assor, chirurgien orthopédiste à la clinique Vert Coteau, à Marseille.
Effectivement, « les interventions sont plus fréquentes actuellement qu’il y a 20 ou 30 ans » nous explique-t-il. « Nous avons aujourd’hui une bien meilleure compréhension des pathologies en question et de leur traitement ».
Le Dr Assor fait notamment référence à la rupture ligamentaire. « Auparavant, nous ne savions pas prendre en charge ce type de lésion chez un enfant. On les plâtrait, alors que cela ne servait à rien si ce n’est à entraîner une raideur du genou. On réalisait le plus souvent des interventions lourdes, qui en outre corrigeaient mal l’instabilité. Elles étaient liées à un risque d’ossification du cartilage de croissance, et donc d’arrêt de la croissance du membre concerné ». Au final, le jeune patient voyait bien souvent ses rêves de pratiquer son sport favori, s’envoler…
Pour Michel Assor, le grand changement est venu de « l’amélioration technique des traitements , qui sont devenus de moins en moins invasifs, avec un meilleur résultat fonctionnel ». Il fait notamment référence à l’arthroscopie, qui permet au chirurgien d’explorer « l’intérieur » d’une articulation. Il utilise pour cela un petit tube rigide – un arthroscope – relié à une caméra et à un écran de contrôle.
A ses yeux, cette technique a été l’origine d’une plus « grande fréquence des interventions, qui deviennent sûres avec un bon résultat. Cela dans un contexte où la pratique du sport a explosé… tout comme la fréquence des traumatismes sportifs ».
Source : Interview du Pr Michel Assor, 26 octobre 2011
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