Chirurgie esthétique : réparer les ventres malmenés par la grossesse
10 mars 2016
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Généralement, après avoir eu un bébé, reprendre une activité physique régulière et surveiller son alimentation suffisent pour retrouver une jolie silhouette. Mais parfois rien n’y fait : le ventre reste très rebondi, la peau trop distendue. La chirurgie esthétique permet alors de corriger l’excédent graisseux et/ou cutané, voire de reprendre une cicatrice de césarienne. Ce qu’il faut savoir.
Les bouleversements hormonaux de la grossesse entraînent l’installation parfois au niveau du ventre d’amas graisseux particulièrement résistants. Si la peau est suffisamment tonique, s’il n’y a pas d’autre problématique associée, une liposuccion (ou lipoaspiration) abdominale peut suffire.
Mais si les abdominaux ont été lésés, si la peau est très distendue, avec des vergetures, les chirurgiens plasticiens recourent à la plastie abdominale (ou abdominoplastie). Ils enlèvent la peau abîmée entre le nombril et le pubis et retendent la peau saine vers le bas. Le nombril est conservé et replacé en position normale grâce à une incision faite dans la peau abaissée. La cicatrice, souvent conséquente, court le long du bord supérieur des poils pubiens et remonte plus ou moins loin dans les plis de l’aine.
Le sport ? Six semaines après l’opération
L’abdominoplastie nécessite pratiquement toujours une anesthésie générale et une hospitalisation variant entre 2 et 5 jours. Il faut prévoir des pansements pendant une quinzaine de jours après l’intervention. Le port d’une gaine de soutien est conseillé pendant 2 à 4 semaines, jour et nuit.
Les douleurs sont variables mais généralement supportables avec un traitement adapté : elles s’apparentent à des tensions et des courbatures au niveau des abdominaux, avec une gêne à l’inspiration profonde. Il faut prévoir un arrêt de travail de 2 à 4 semaines. La reprise du sport peut avoir lieu à partir de la 6e semaine post-opératoire.
Rarement prise en charge
Le prix d’une chirurgie esthétique du ventre varie entre 3 000 et 5 000 euros. L’Assurance-maladie ne prend quasiment plus en charge ce type d’intervention. Seules des chirurgies réparatrices de « parois abdominales en besace », quand la peau du ventre recouvre entièrement le pubis, sont encore parfois remboursées, après demande d’entente préalable.
Malgré le coût élevé, ne vous laissez pas tenter par les opérations proposées à l’étranger. Pour trouver un praticien de confiance, consultez l’annuaire de la Société française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens.
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Source : Sites de la Société française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens et de la Société française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique, consultés le 7 mars 2016
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Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon