Chlamydiose : inciter les jeunes au dépistage

17 septembre 2012

Provoquée par la bactérie chlamydia trachomatis, la chlamydiose est la plus fréquente des infections sexuellement transmissibles (IST) chez les jeunes et, selon l’INPES, « la principale cause de stérilité tubaire dans les pays industrialisés ». Autre motif d’inquiétude, elle est le plus souvent, asymptomatique. Trois bonnes raisons pour le ministère en charge de la Santé, de lancer une première campagne web de sensibilisation. Coordonnée par l’INPES, celle-ci interpelle : « Connaissez-vous chlamydia ? Nous pouvons tous (en) être porteurs sans le savoir » Objectif : inciter les jeunes à se faire dépister.

Cette IST en effet, touche principalement les jeunes de 18 à 24 ans. Selon l’Institut national de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES), « 3,6% des femmes et 2,4% des hommes de cette tranche d’âge sont infectés ».

Cette première campagne se tourne donc vers ce public. Elle repose sur une information concernant le mode de transmission, le caractère silencieux des symptômes, les complications à long terme de la chlamydiose et naturellement, les moyens de protection… autant de thème abordés sur http://www.info-ist.fr.

Aussi bien les femmes que les hommes

La bactérie est transmise à l’occasion de rapports sexuels non protégés. Si l’infection peut se manifester par des brûlures, de la fièvre ou des douleurs dans le bas-ventre, elle reste la plupart du temps asymptomatique. Selon l’INPES, « 64% des femmes et 68 % des hommes ayant eu un dépistage positif en 2009 n’avaient identifié aucun signe visible ». Et d’ajouter, « cette absence de symptôme entraîne une découverte souvent tardive de l’infection qui peut dormir pendant des mois, voire des années avant de se compliquer, dans certains cas, en douleurs chroniques, grossesse extra-utérine et stérilité tubaire… »

Prévention et détection

Outre le préservatif qui reste l’unique moyen de prévention des IST, le dépistage représente la seule solution efficace pour détecter et prendre en charge l’infection à chlamydia. Il « est d’autant plus important que (celle-ci) se soigne facilement » insiste l’INPES. Par un prélèvement local, urinaire ou vaginal, le test permet de vérifier la présence ou l’absence de chlamydia trachomatis dans l’organisme. A la moindre question, n’hésitez pas à interroger votre médecin.

Pour aller plus loin et localiser le centre le plus proche de chez vous, rendez-vous sur le site info-ist.fr.

  • Source : INPES, 6 septembre 2012

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