











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Choléra : une éradication pour 2030 ?
Irina Korozog/shutterstock.com
Chaque année dans le monde, 95 000 patients décèdent des suites du choléra. Pour réduire de 90% la mortalité d’ici à 2030, plusieurs autorités sanitaires, politiques et des organisations non gouvernementales déploient leur stratégie.
Ce 4 octobre, le Groupe spécial mondial de lutte contre le choléra (GTFCC*) rend publique sa stratégie visant à réduire de 90% le nombre de décès liés au choléra à l’échelle mondiale. « Une action urgente est nécessaire pour protéger les communautés, prévenir la transmission et enrayer les flambées », explique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ce 3 octobre. En effet, aujourd’hui, « le choléra se propage dans des ‘points chauds’ (déjà touchés) où des flambées prévisibles se produisent année après année ».
« Des outils à disposition »
Elaborée pour éliminer le choléra d’ici à 2030 dans les 20 Etats les plus concernés, la feuille de route consiste « à synchroniser les pays, (…) renforcer les partenariats entre les pays touchés, les donateurs et les organismes internationaux ». Et agir au maximum auprès des populations, même en cas de crise comme celle qui sévit actuellement au Yemen.
Les avancées médicales devraient permettre de mener bien à cette lutte. « Chaque décès dû au choléra est évitable. Notamment grâce aux outils à notre disposition, comme le vaccin anticholérique oral et l’amélioration de l’accès à l’eau, à l’assainissement de base et à l’hygiène », détaille le Dr Tedros Adhanom Gebreyesus, directeur général de l’OMS.
A noter : l’éradication du choléra en Amérique du Nord et en Europe remonte à plusieurs décennies, grâce aux services d’alimentation, d’assainissement et d’hygiène. Mais dans le monde, 2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à des eaux salubres et présentent donc un risque élevé d’être contaminés par le choléra.
*Global Task Force on Cholera Control : réseau regroupant plus d’une cinquantaine d’institutions des Nations Unies, d’organismes internationaux, d’instituts universitaires et d’organisation non gouvernementales
Source : Organisation mondiale de la Santé (OMS), le 3 octobre 2017
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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