circoncision : réduction, mais pas de protection totale !

14 décembre 2006

La circoncision réduirait de moitié environ le risque d’infection par le VIH. Mais de moitié seulement. C’est la conclusion de 2 travaux américains menés au Kenya et en Ouganda, publiés par l’OMS et différentes institutions des Nations Unies.

Ces résultats confirment ceux d’une étude française menée en Afrique du Sud fin 2005. Et en mars 2004, The Lancet faisait déjà le point sur cette hypothèse. Ce n’est donc pas la première fois que le rôle protecteur de la circoncision est évoqué. Mais de quoi s’agit-il au juste ?

La peau du prépuce contient des cellules facilement accessibles au VIH. L’ôter permettrait donc d’éliminer une des portes d’entrée du virus. Et donc de réduire le risque d’infection. Mais c’est tout !

La circoncision n’assure en aucun cas une protection complète. Comme le rappelle l’OMS, elle ne « doit donc jamais se substituer à d’autres méthodes de prévention, mais toujours s’intégrer à un ensemble de mesures comprenant l’utilisation de préservatifs ». Aujourd’hui dans le monde, plus de 39,5 millions de personnes vivent avec le VIH. Dont les deux tiers en Afrique subsaharienne.

  • Source : OMS, FNUAP, UNICEF, Banque mondiale, 13 décembre 2006

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