











Pour que les fibres musculaires puissent se contracter, elles ont besoin d’un coup de pouce, d’une « bougie d’allumage », à l’instar d’une voiture. La bougie du muscle, c’est l’adénosine triphosphate (ATP). Cet acide aminé sert à emmagasiner et à transporter de l’énergie. Mais celui-ci s’épuise très vite, en une ou deux secondes.
Si l’effort musculaire se prolonge, il faut que le corps trouve une nouvelle source d’énergie. Heureusement, les muscles contiennent d’autres réserves pour tenir le coup : le glycogène par exemple. C’est la forme sous laquelle nous stockons le glucose. Il nous aide à lutter contre le fameux coup de pompe. Pensez à l’image du sportif qui emporte avec lui quelques morceaux de sucre. A chaque repas, il est donc conseillé de manger un aliment glucidique. Avant de pratiquer un sport d’endurance, privilégiez les sucres lents, pain, pâtes ou riz. Consommés la veille, ils vous aideront à être plus performant. Sport et sucre ne sont donc pas forcément incompatibles.
Source : IRBMS Nord-Pas-de-Calais, site consulté le 21 juillet 2011 - Merck Manuel 4e Edition
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.