











Pour faire disparaître un tatouage, il convient en effet de s’attaquer à chacun des pigments cutanés « colorés » par l’encre. « C’est pourquoi plus le tatouage est étendu, plus le ‘détatouage’ sera long », explique la dermatologue Sylvie Body (Tours). Au point parfois, de s’étaler sur plus de dix séances, d’autant que certaines couleurs sont particulièrement « résistantes ». Comme le vert et le bleu.
Actuellement, la technique la plus utilisée est celle du laser pigmentaire. « Au contact du pigment cutané, la lumière émise par le laser est transformée en chaleur. Et c’est elle qui fait exploser le pigment. « A chaque séance, nous passons sur l’ensemble de la surface à supprimer mais nous devons recourir à plusieurs séances avant de venir totalement à bout du tatouage ».
Quant aux effets secondaires, « ils sont rares avec cette technique. Elle ne laisse pas de cicatrices contrairement à la chirurgie ou à d’autres types de laser qui enlèvent carrément la peau ». En revanche, l’intervention n’est pas totalement dénuée de risque, « notamment en présence d’un grain de beauté à proximité de la zone à ôter. Il est donc vraiment préférable de procéder en milieu médical ». Autrement dit, pas chez un tatoueur.
Source : Interview de Sylvie Body (Tours), 3 septembre 2010
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