











Trois repas par jour, une tradition française qui perdure. ©Phovoir
Combien de repas prennent les Français quand, où et comment ? C’est pour répondre à toutes ces questions qu’une équipe INSERM a interrogé près de 3 000 personnes. Résultat, il n’existe pas « un » mais « des » profils de mangeurs. Une raison suffisante, à en croire les scientifiques pour « segmenter les messages de santé publique (et) s’adresser aux populations cibles. »
Les chercheurs (Unité 1136, INSERM/Université Pierre et Marie Curie, Paris) ont interrogé 3 000 personnes incluses dans la cohorte SIRS, qui étudie depuis 2005 les inégalités et déterminants sociaux de la santé dans le « Grand Paris ».
Premier constat, le modèle français des 3 repas par jour n’est pas abandonné. Environ trois quart d’entre nous sommes habitués au « petit dèj – déjeuner – dîner ». Le quart restant ayant basculé dans les « 2 repas quotidiens » (au détriment du petit déjeuner).
Parmi ceux qui prennent 3 repas :
Ceux qui ne mangent que 2 fois par jour ont une plus forte tendance au grignotage. Sans grande surprise, ce sont aussi ceux qui n’ont que faire des recommandations alimentaires. En fait, deux catégories – radicalement différente s- suivent ce rythme :
Ces différences établies, « voici un nouveau point de départ pour orienter les bons messages de santé publique vers les bonnes personnes », conclut Pierre Chauvin, principal auteur de ce travail.
Source : INSERM, 31 mars 2015
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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