Comment ôter un bourrelet cicatriciel ?

24 août 2015

Parfois la cicatrisation entraîne la surproduction de fibres conjonctives. Laquelle conduit à l’apparition d’excroissances douloureuses et inesthétiques, aussi appelées « bourrelet cicatriciel ». Pour traiter ces cicatrices qualifiées de « chéloïdes », les chirurgiens peuvent intervenir en retirant les tissus en surplus. Mais généralement, l’opération ne suffit pas.

Il s’agit pour le chirurgien de retirer la partie boursouflée, composée des tissus qui forment l’excroissance. Toutefois l’ablation ou exérèse de la cicatrice chéloïde n’est proposée qu’en cas de volume excessif induisant une gêne importante. En effet, les récidives sont très fréquentes, avec une évolution s’effectuant à nouveau sur le mode chéloïdien.

Des traitements associés

C’est pour cela qu’une reprise chirurgicale doit très souvent être associée à un autre traitement :

  • La corticothérapie consiste à injecter au centre de la cicatrice chéloïde et sur toute sa longueur des corticoïdes retards. Ce traitement doit être effectué régulièrement toutes les 3 à 6 semaines et peut durer de quelques mois à une ou deux années ;
  • La pressothérapie consiste à aplanir de façon permanente (24h/24) la cicatrice chéloïde sur toute son épaisseur grâce à des pansements siliconés compressifs (sur le visage) ou des vêtements spécifiques et élastiques sur une zone de la silhouette concernée. La durée de la pressothérapie est d’environ 6 mois ;
  • La radiothérapie. Cette technique est employée en dernière intention, après échecs des traitements précédents.
  • Source : site du Dr Patrice Hilligot, consulté le 19 juin 2015 – site du Dr David Picovski, consulté le 19 juin 2015

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