Comment prendre du paracétamol sans risque ?

09 juillet 2019

Administré en cas de douleurs et/ou de fièvre, le paracétamol peut se révéler dangereux en cas de surdosage. C’est pourquoi les autorités sanitaires imposent désormais aux laboratoires d’apposer un message d’alerte sur les boîtes. Alors comment bien utiliser ce médicament ?

Le paracétamol est la molécule la plus administrée en France, comme antalgique ou antipyrétique* chez les adultes et les enfants. Il est présent dans de nombreux médicaments, seul ou associé à d’autres substances actives.

Malgré son efficacité, il peut, en cas de surdosage, entraîner des lésions graves du foie, parfois irréversibles. A tel point que « sa mauvaise utilisation est la 1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France », précise l’Agence nationale du médicament (ANSM). Laquelle vient d’annoncer l’obligation pour les laboratoires pharmaceutiques d’apposer un message d’alerte face à ce risque. Les fabricants ont 9 mois pour se mettre en conformité avec cette décision.

Désormais, pour les médicaments à base de paracétamol, le message suivant apparaîtra :

Et pour les médicaments à base de paracétamol associé à une autre substance active :

Rappel des règles de sécurité d’utilisation

Pour prendre du paracétamol sans risque, il est donc impératif de respecter plusieurs règles :

– Tout d’abord, comme pour n’importe quel traitement, ne pas dépasser « la dose maximale quotidienne et la durée de traitement recommandée », martèle l’Agence nationale du médicament ;

– De plus, « vérifiez la présence de paracétamol dans les autres médicaments que vous prenez ». Ce qui évitera l’accumulation des doses.

– Enfin, « alertez les populations particulières (poids inférieur à 50kg, insuffisance hépatique légère à modérée, insuffisance rénale sévère, alcoolisme chronique…) » car elles s’exposent aux mêmes risques à plus faible dose.

A noter : ces messages concerneront plus de 200 spécialités à base de paracétamol commercialisées en France.

*contre la douleur ou la fièvre

  • Source : ANSM, 9 juillet 2019

  • Ecrit par : Dominique Salomon

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