Comment préparer votre enfant à une scintigraphie

27 octobre 2014

Pour diagnostiquer un reflux gastro-oesophagien (RGO) ou encore étudier sa fonction rénale, votre enfant s’est vu prescrire une scintigraphie. Cet examen d’imagerie médicale, réalisé dans un service de médecine nucléaire, est totalement indolore, mais peut impressionner. Quelques précisions pour bien préparer votre petit.

La scintigraphie repose sur des rayonnements émis par le corps après l’injection d’un produit appelé « traceur ». Cet examen d’imagerie médicale permet de voir de nombreux organes et parties du corps, parmi lesquels le cœur, le foie, les os, le cerveau et les vaisseaux lymphatiques.

Que faire avant l’examen ?

Votre enfant peut manger et boire avant l’examen. « Il est même conseillé de boire avant pour faciliter l’élimination des molécules radioactives », insiste l’association Sparadrap sur sa fiche de conseils pour les parents confrontés à cette situation. Pour rendre l’injection indolore, vous pourrez appliquer un patch anesthésiant au moins une heure avant la piqûre. Une fois injecté le produit de contraste radioactif, il faudra alors attendre parfois plusieurs heures que celui-ci se fixe sur l’organe à examiner avant de pouvoir réaliser les images.

« Vous pouvez préparer votre enfant à l’avance, lui expliquer ce qui va se passer, lui préciser qu’il ne devra pas bouger pendant l’examen et l’entraîner à faire la statue », poursuit l’association. Prévoyez son doudou ou sa tétine qu’il pourra garder près de lui… Il est en outre important qu’il soit accompagné par une personne avec laquelle il est à l’aise.

Comment se déroule l’examen ?

Lorsque le médecin le lui indiquera, votre petit patient se rendra, accompagné de vous ou d’un autre adulte, dans la salle d’exploration. Il devra alors s’allonger sur la table d’examen. Pour qu’il soit plus confortablement installé, le manipulateur le calera avec des coussins et lui proposera une couverture.

L’examen dure entre 15 et 45 minutes. « L’appareil appelé gamma-caméra se déplace très près du patient. Placé derrière une vitre, le manipulateur demande à votre enfant de ne pas bouger, de façon à obtenir des clichés nets », insiste l’association. Le fait d’être maintenu immobile peut toutefois être gênant pour un petit. Pour l’occuper et le distraire, le manipulateur peut donc lui proposer d’écouter de la musique ou des histoires à l’aide d’un casque. Si malgré tout il est angoissé, il peut être nécessaire de lui administrer un léger sédatif.

Et après ?

Le médecin nucléaire vous donnera oralement les premiers résultats. Il communiquera ensuite le compte-rendu et les images sélectionnées, accompagnés d’un courrier à votre médecin. Celui-ci vous donnera de plus amples explications.

  • Source : Association Sparadrap, octobre 2014

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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