











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Comment protéger les nourrissons des infections virales ?
© George Rudy/shutterstock.com
Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire, Hauts-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays-de-la-Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur… Dans une grande partie de la France métropolitaine, la bronchiolite est déjà passée en phase épidémique et contribue à saturer nombre de services d’urgences pédiatriques.
Cette maladie virale qui ne concerne que les enfants de moins de deux ans et qui se propage plutôt en novembre, s’était faite discrète l’an dernier. Et pour cause : les gestes barrière appliqués depuis le début de la pandémie de coronavirus étaient également efficaces contre les autres types de virus, dont le virus respiratoire syncitial, principal responsable de la bronchiolite. Revers de la médaille : le système immunitaire des plus jeunes est moins entraîné, moins préparé à y faire face. Les nourrissons nés cette année sont plus à risque de développer des formes sévères.
Comment limiter le risque d’infection virale pour cette population fragile ? Concernant la bronchiolite, mais aussi la grippe ou la gastro-entérite, voici quelques recommandations des sociétés françaises de pédiatrie, à adopter dès la sortie de la maternité et pendant les premiers mois de vie :
En cas d’apparition des premiers symptômes de la bronchiolite (toux, fièvre, obstruction du nez, gêne respiratoire), « seuls les enfants de moins de 2 mois doivent consulter aux urgences », rappellent les médecins. En l’absence de signe de gravité (enfant mou, modification du comportement, prises alimentaires inférieures à la moitié des rations habituelles sur 3 repas consécutifs, respiration très rapide ou très lente irrégulière, coloration bleutée des lèvres ou des extrémités), consultez en priorité votre pédiatre ou votre médecin généraliste, et ce afin de ne pas engorger davantage les urgences.
A noter : En cas de doute, un appel au 15 ou 112 peut vous orienter dans le choix de la consultation. Pour mémoire, la kinésithérapie respiratoire n’est plus recommandée par la HAS depuis 2019.
Source : BEH, Réseau Sentinelles, sociétés savantes de pédiatrie (Société française de pédiatrie, Groupe francophone de réanimation et d’urgences pédiatriques, Conseil national professionnel de pédiatrie, Groupe de pathologie infectieuses pédiatrique, Association française de pédiatrie ambulatoire), consultés le 25 octobre 2021
Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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