











Le syndrome des jambes sans repos peut nuire fortement à la qualité du sommeil. ©Phovoir
En France, près de 3% des adultes, dont une majorité de femmes, seraient quotidiennement victimes d’impatiences au niveau des membres inférieurs. Parce qu’il oblige à bouger en permanence, y compris la nuit, ce syndrome des jambes sans repos peut avoir un terrible impact sur la qualité de vie. Le point sur les traitements disponibles.
Egalement appelé maladie de Willis-Ekbom, le syndrome des jambes sans repos se caractérise par des sensations désagréables dans les jambes, plus rarement dans les bras, allant du simple fourmillement à la décharge électrique douloureuse. Cette gêne survient essentiellement le soir et la nuit, en position allongée, mais aussi parfois dans la journée, lors d’une station assise prolongée. Le seul moyen de calmer ces sensations consiste à se lever et à bouger, d’où des micro-éveils et des insomnies pouvant engendrer une fatigue chronique, un manque de concentration, une irritabilité voire un syndrome dépressif. Les patients doivent aussi parfois se priver de séances de cinéma, de spectacles, de longs trajets…
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le syndrome des jambes sans repos n’est pas lié à un problème circulatoire. L’hérédité semble jouer un rôle, tout comme la grossesse, certaines maladies (diabète, polyarthrite rhumatoïde, insuffisance rénale, troubles thyroïdiens), certains médicaments (neuroleptiques, antidépresseurs), une carence en fer et vitamines… Mais le plus souvent, les médecins ne parviennent pas à identifier de cause précise.
Dans les formes légères à modérées de la maladie, un changement d’hygiène de vie peut suffire. Limitez la consommation de café, de thé et de chocolat : ils contiennent de la xanthine, connue pour favoriser les impatiences. Discutez avec votre médecin d’une complémentation en fer et en vitamines et d’une adaptation de vos traitements médicamenteux s’ils sont en cause. Au quotidien, évitez les efforts physiques intenses en fin de journée. Au moment des crises, massez-vous les pieds, douchez vos jambes à la température qui vous soulage le plus, faites des étirements et de la sophrologie.
Dans les formes plus sévères, le neurologue peut être amené à prescrire des agonistes dopaminergiques. Ces molécules donnent de bons résultats mais leurs effets secondaires ne sont pas anodins. Pour plus d’informations, rapprochez-vous de l’Association France Ekbom.
Source : Sites de la HAS et du Réseau Morphée, consultés le 15 décembre 2015
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon
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