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De nombreux sportifs prennent des compléments alimentaires pour stimuler leur puissance musculaire et leur résistance à l’effort. Autant de produits non classés parmi les substances dopantes par l’Agence mondiale antidopage. Ainsi, la liste de ces suppléments légaux comprend la caféine, la créatine, les boissons, les barres et les gels énergétiques, ainsi que les jus de betterave et les protéines.
Selon les auteurs d’une étude publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology, les suppléments alimentaires sont souvent considérés à tort comme bénins pour la santé. « Ces compléments, y compris ceux contenant des plantes ou des extraits dits naturels, engendrent de sérieux problèmes pour la santé des athlètes en plus du risque de contrevenir aux règles anti-dopage », déclare le Dr Paolo Emilio Adami, principal auteur de ce travail.
A titre d’exemple, le café, « s’il reste inoffensif à dose modérée, et efficace pour améliorer l’endurance, il devient dangereux en cas d’excès ». Cette substance va augmenter « le rythme cardiaque, le risque de troubles du rythme, d’hypertension artérielle et dans certains cas favoriser la survenue d’une mort subite par arrêt cardiaque ».
Autre donnée, du côté des substances industrielles cette fois : « les athlètes dopés avec des stéroïdes androgéniques anabolisants encourent un risque de décès 6 à 20 fois supérieur aux sportifs cleans, dont 30% des cas trouvent leur origine dans des maladies ou accidents cardiovasculaires ».
Frein à la prévention : le manque d’information. « La plupart des sportifs consommateurs de compléments n’en connaissent pas les effets. Ils reçoivent des conseils en nutrition de la part de leur coach ou d’autres athlètes. Il faudrait mettre en place des programmes d’éducation. »
Voici en les principaux points à retenir, délivrés par le Pr Adami, si vous pratiquez un sport :
– « La composition naturelle des compléments n’est pas gage de sécurité » ;
– Avant de consommer « des produits vendus dans le commerce, renseignez-vous sur leur qualité et leurs effets » ;
– « Vous êtes seul responsable des substances que vous consommez » et donc de leurs effets ;
– « Face à un test positif dans le cadre d’un contrôle anti-dopage, feindre l’ignorance n’a pas de poids. »
Source : European Journal of Preventive Cardiology, le 26 janvier 2022
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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