











Il en ressort une confirmation : les consommateurs de ces produits ne sont pas en meilleure santé que les autres. En revanche le marché lui, est en pleine forme !
« Au contraire des médicaments, les compléments alimentaires n’ont à aucun moment, à apporter la preuve de leur efficacité », expliquent les rédacteurs. Une aubaine pour les fabricants qui garnissent les emballages d’allégations trop souvent trompeuses.
Que Choisir a testé 33 de ces produits, dont 12 contenant des oméga 3. Résultats, « pas de pêche miraculeuse »… malgré des « promesses à foison » sur les étiquettes. La vitamine C ? « On peut s’en passer », d’autant que l’étiquetage est le plus souvent très « confus » ». Au point qu’il est parfois compliqué de connaître la véritable teneur en vitamine C de tel ou tel produit. Un exemple ? Si vous croyez que chaque comprimé du supplément Arkopharma aCerola 1000 renferme 1000 mg de vitamine C, vous faites erreur. Il n’ y en a pas plus de … 120 mg.
L’intérêt de ce type de produit est également qualifié de « quasi nul, sauf pour les allergiques aux fruits et aux légumes ». Rappelons en effet que notre organisme a besoin de 80 mg de vitamine C chaque jour. Vous les atteindrez facilement avec par exemple, le jus de deux oranges fraîches : 50 mg de vitamine C pour 100 grammes de produit.
D’une manière générale, l’« auto-complémentation » n’est pas la panacée, surtout pour compenser un déficit supposé. Avant de recourir à des compléments alimentaires, interrogez en priorité votre médecin traitant, qui évaluera vos besoins. Il vous informera le cas échéant sur les effets secondaires de telle ou telle substance. Et puis… exercez votre vigilance et lisez bien les étiquettes !
Source : Que Choisir, n°464
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