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Accueil » Santé Publique » Comprendre l’hépatite B
© Explode1/Shutterstock.com
Il existe cinq souches principales du virus : A, B, C, D et E. Elles diffèrent par leur mode de transmission et leur agressivité. Intéressons-nous à la souche B, une infection qui s’attaque au foie, s’y multiplie et engendre la destruction des cellules hépatiques, les hépatocytes.
La France fait partie des pays dits « de faible endémie » pour le virus de l’hépatite B : il concerne moins de 1 % de la population. En comparaison, sa prévalence varie de 8 à 20 % dans les zones dites « de forte endémie » (Afrique sub-saharienne, Asie du sud-est…).
Le virus de l’hépatite B (VHB) se transmet facilement par le sang (lors d’échange de seringues par exemple). Mais en France, les nouvelles infections surviennent principalement lors de relations sexuelles non protégées.
L’hépatite B est souvent asymptomatique. Mais dans 10 à 30 % des cas, des signes tels que la fatigue, des nausées, des vomissements ou un syndrome grippal sont retrouvés.
Il existe deux formes principales de la maladie. Une forme aiguë se déclarant un à six mois après l’infection. Et une forme chronique. Cela signifie qu’après la phase de contamination et d’infection aiguë, l’organisme n’a pas réussi à éliminer le virus et que les patients restent définitivement contaminés.
Cette forme peut évoluer vers une fibrose ou une cirrhose. « Il est difficile de prédire quelles sont les personnes qui pourront ou non éliminer le virus de leur organisme », note l’Inserm. « L’état général de la personne, sa consommation d’alcool, la présence d’infections concomitantes et bien d’autres facteurs peuvent influencer l’évolution de la maladie. »
Enfin, une troisième forme d’hépatite B, peu fréquente mais grave, peut être mentionnée : une fois sur cent en effet, l’infection est dite « fulminante », mettant en jeu la survie immédiate du patient. Une greffe hépatique est alors nécessaire en urgence.
Les symptômes étant peu spécifiques, seul un bilan sanguin peut révéler l’infection. Objectif : rechercher des marqueurs qui témoignent d’une réaction immunitaire dirigée contre le virus. La prise de sang donne également des renseignements sur une infection en cours, ancienne ou chronique.
Dans 90% des cas, l’hépatite B guérit spontanément. Dans le cas des formes chroniques, le patient est placé « sous surveillance » par son médecin qui adapte la prise en charge afin d’enrayer la progression de la maladie vers un risque de cirrhose.
Mais le meilleur moyen de ne pas être atteint par la maladie reste avant tout la prévention. Un vaccin contre l’hépatite B existe. La vaccination est d’ailleurs obligatoire dans certaines professions (professionnels de santé, personnels de secours…) et conseillée avant tout voyage dans des zones de forte endémie.
Source : Inserm - www.hepatites-info-service.org - www.ameli.fr
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Charlotte David
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