











Le risque de coinfection est bien sûr important, car les verrues génitales contractant comme les autres infections sexuellement transmissibles (IST), au cours de rapports sexuels non protégés.
Ces excroissances sont de couleur blanchâtre. Leur volume peut rester stable ou au contraire, augmenter au fil du temps. Dans ce dernier cas, l’infection peut prendre la forme à terme, de minuscules choux-fleurs. Cependant, certains condylomes sont quasi-invisibles à l’œil nu, et ne seront détectés qu’à l’occasion d’un frottis cervico-vaginal.
« Les condylomes ne sont pas graves », souligne le Pr Descamps. « Ils ne provoquent aucune douleur. En revanche, ils sont gênants et ne disparaissent pas spontanément ». Le traitement repose sur la destruction par des pommades, l’application d’azote liquide ou l’utilisation d’un rayon laser. Toutes ces interventions se font sous anesthésie locale. Il est toujours recommandé de traiter les deux partenaires de manière concomitante. La guérison peut être difficile, des récidives sont possibles. Tant qu’un doute persiste, l’usage du préservatif est recommandé.
Rappelons par ailleurs, que le vaccin Gardasil® contre le cancer du col de l’utérus prévient contre les infections à papillomavirus humain (HPV) de type 6, 11, 16 et 18. Il protège donc aussi contre le développement des condylomes. Le vaccin Cervarix® pour sa part, protège contre les sérotypes 16 et 18, 31, 33 et 45 qui sont responsables de plus de 80% des cancers du col de l’utérus.
Source : Interview du Pr Philippe Descamps, 13 avril 2011
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