Contraception : le poids sous contrôle ?

24 mai 2002

Il n’y a pas que le désir d’être enceinte, l’absence de partenaire et la ménopause qui provoquent l’abandon de la contraception par voie orale. A côté de ces motifs évidemment incontournables, les raisons les plus fréquemment citées par les femmes sont les contre indications à la pilule, la difficulté à respecter une prise quotidienne, le désir de ne plus prendre d’hormones et la survenue d’effets indésirables.

Les femmes et en particulier les moins de 25 ans, acceptent mal de voir leur qualité de vie diminuée par la prise de poids, une sensation de gonflement, de ballonnement, de jambes lourdes, par des tensions mammaires ou des maux de tête… Confrontées à ces inconvénients, certaines préfèrent arrêter la pilule, purement et simplement.

La prise de poids par exemple, est un effet indésirable majeur. Elle concerne une femme sur trois et, bien souvent, les médecins remarquent qu’elle est accompagnée d’une rétention hydrosodée.

C’est ce qui a motivé le développement d’une nouvelle pilule fondée sur l’utilisation d’un progestatif original, la drospirénone. Cette molécule présente en effet l’avantage de s’opposer à la rétention hydrosodée. De ce fait, elle diminue ballonnements, gonflements et sensation de jambes lourdes. Et au final, la prise de poids s’en trouve limitée. Dire que « la pilule fait grossir » ne sera bientôt plus un argument pour renoncer à la protection d’une contraception qui apporte tout de même une efficacité de 99%…

  • Source : European Scientific Working Group on Influenza, mai 2002

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