Contraception : naissance d’une nouvelle classe…

21 mai 2002

La panoplie des pilules contraceptives est aujourd’hui assez vaste pour que chacune trouve celle qui lui convient le mieux. Avec une efficacité de l’ordre de 99%, la pilule peut-elle encore mieux faire ? Oui, notamment du côté des effets indésirables.

Cette fois, la nouveauté vient du progestatif. Jusqu’à présent, les progestatifs de synthèse utilisés dans les pilules contraceptives étaient toujours dérivés de la testostérone. Celui qui entre dans la composition de la nouvelle pilule Jasmine s’appelle la drospirénone. Il est dérivé de la 17 alpha -spirolactone, et est très proche de la progestérone naturelle.

Il présente l’originalité de contrecarrer la désagréable sensation de gonflement, de ballonnement et de jambes lourdes provoquée par les estrogènes, toujours associés à un progestatif dans un contraceptif oral. Ce phénomène dit de rétention hydrosodée est ressenti par beaucoup de femmes sous pilule. Pas de chance, il s’accompagne dans un cas sur trois d’une prise de poids. Et cela, même après changement de pilule !

Dans la palette disponible, Jasmine limitera la prise de poids et diminuera les ballonnements, les sensations de jambes lourdes ainsi que le syndrome prémenstruel. Mais attention. Elle agira seulement sur la prise de poids par rétention hydrosodée. En aucun cas, il n’y aura diminution de la masse grasse !

  • Source : Organisation internationale du Travail, 29 avril 2002

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