Contre la douleur, pas d’automédication sauvage

10 avril 2007

Le Diantalvic et ses génériques inquiètent certains médecins en France. Les autorités néo-zélandaises mettent ces produits en cause après le décès de 16 patients, et ils ont déjà été retirés des marchés britannique et suédois. En France, l’AFSSaPS a décidé de n’imposer aucune restriction à leur utilisation.

Aucune restriction supplémentaire faut-il dire. Car ces médicaments en France du moins, ne sont pas en accès libre. Les recommandations de l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) demeurent donc inchangées. Aux yeux des autorités, les médicaments fondés sur l’association de paracétamol et de dextropropoxyphène (DXP/PC) (ils sont une trentaine sur le marché) ne représentent pas de risque pour la santé publique. Car ils ne sont délivrés que sur prescription médicale.

En cela d’ailleurs, la situation française n’est pas comparable avec celle qui prévaut dans une grande partie des pays en développement, où les médicaments sont souvent en vente libre dans les officines. Or l’AFSSaPS rappelle que le danger d’intoxication est réel. Ainsi rappelle-t-elle que « la dose quotidienne moyenne de l’association DXP/PC est de 4 gélules par jour, et ne doit jamais dépasser 6 gélules par jour ».

Il ne faut donc surtout pas prendre de Diantalvic – ni de produits similaires – en automédication. Utilisez d’autres antalgiques, en particulier le paracétamol. D’ailleurs la Revue Prescrire rappelle, dans un article consacré à ce sujet, que « malgré des décennies de commercialisation à grande échelle, il n’est pas démontré que l’association dextropropoxyphène-paracétamol soit plus efficace que le paracétamol seul »…

  • Source : AFSSaPS, 5 avril 2007, Revue Prescrire, 2007 ; 27 (282) : 274

Destination Santé
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