Contre la rhino, l’option homéo

20 septembre 2006

Si désagréable qu’elle soit, la rhinopharyngite constitue néanmoins pour les enfants une étape indispensable à l’acquisition de l’immunité. Des chercheurs français ont comparé deux méthodes pour la traiter : allopathie ou homéopathie ?

Plutôt l’homéopathie en fait, si l’on en croit un travail réalisé auprès de 499 jeunes patients de 18 mois à 4 ans. Ils souffraient de rhinopharyngites récidivantes – et 231 d’entre eux ont été pris en charge par un médecin généraliste homéopathe, les 268 autres étant suivis par un médecin ne prescrivant pas de médicaments homéopathiques. L’efficacité des traitements a ensuite été évaluée et un questionnaire adressé aux parents.

Les parents d’enfants traités par homéopathie ont constaté une meilleure prise en charge de leur enfant. Avec moins de récidives et de complications, et donc un impact moindre sur leur qualité de vie. Quant aux coûts supportés par l’Assurance-maladie, ils se sont avérés comparables, avec, cependant, un léger avantage pour le groupe homéopathie (moins d’arrêts de travail pour les parents).

En période hivernale, les rhinopharyngites récidivantes représentent plus de la moitié des consultations des pédiatres et médecins généralistes. Dans trois cas sur quatre, elles sont d’origine virale. Les antibiotiques ne servent donc à rien ! Il est intéressant d’observer que des traitements comme l’homéopathie, permettent d’obtenir des résultats de qualité, sans contre-indication. Et pour prévenir -cela vaut toujours mieux que guérir- éduquez dès que possible votre enfant à l’art du mouchage. Vous éviterez ainsi que l’infection du nez ne gagne ses oreilles ou ses bronches.

  • Source : Disease Management and Health Outcomes, Vol.12, n°6

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