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Le café à jeun pourrait augmenter le risque de syndrome métabolique, caractérisé « par la présence de plusieurs troubles physiologiques et biochimiques », augmentant le risque de diabète, de maladies cardiovasculaires et d’accident vasculaire cérébral. Pour le prouver des chercheurs britanniques* ont suivi 29 hommes et femmes en bonne santé. Tous étaient répartis en 3 groupes et soumis à des rythmes de sommeil particuliers :
Après chacune de ces expériences, une prise de sang permettait d’évaluer le taux le glucose sanguin. Résultat, une nuit de sommeil perturbée n’impactait pas le taux de glucose sanguin après la prise du petit-déjeuner.
Pourtant de précédentes recherches mettaient en avant des effets délétères sur le métabolisme, liés au manque de sommeil. « C’est un point rassurant de savoir qu’une seule mauvaise nuit, liée à des insomnies ou aux bruits de bébé, ne suffit pas à impacter la santé », atteste le Pr James Bett, principal auteur de l’étude.
En revanche, le café bu avant le petit-déjeuner provoque une hausse de 50% du taux de glucose sanguin après le repas. La caféine peut en effet impacter la résistance à l’insuline, mécanisme impliqué dans la régulation de la concentration de sucre dans le sang. « Ces effets indésirables n’étaient pas repérés lorsque le café était pris après le petit-déjeuner. »
*Centre for Nutrition, Exercise & Metabolism at the University of Bath (UK)
Source : British Journal of Nutrition, le 30 septembre 2020 – Fédération française de cardiologie (FFC), consulté le 2 octobre
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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